À propos

Écrire est un métier autant qu’une nécessité de chaque jour. Devant ce mystère, je fais mienne la dernière phrase du Journal d’un curé de campagne de l’immense Georges Bernanos, phrase elle-même inspirée de Thérèse de Lisieux : « tout est grâce ».

Je crois en Dieu. Je me nourris de l’œuvre de Fedor Dostoïevski, de Charles Baudelaire, de William Faulkner. Je puise l’essentiel de mon inspiration dans les textes sacrés (bouddhisme, religions du Livre, traditions orales et animistes autochtones). Je voue une admiration sans borne aux rehausseurs de mythes que sont Sophocle, Jean Racine et William Shakespeare. Quelques grands romanciers, Miguel de Cervantès, Marcel Proust, Frantz Kafka, Cormac McCarthy et, dans une moindre mesure, Don DeLillo et Franzen ont jalonné ma réflexion et confortent ma prédilection pour le genre romanesque. Je suis irréparablement influencée par la musique de Louis Ferdinand Céline, de Jack Kerouak et de Henry Miller. Je reste sensible aux accents d’enfance  restitués par les premiers de la classe en matière de style, tels que Arthur Rimbaud et Bret Easton Ellis. Suivant le conseil de Charles Baudelaire, je n’abandonnerai jamais la poésie.

Autant dire que les voix féminines ne m’ont que peu atteinte à ce jour, hormis celles de Simone Weil, Marguerite Yourcenar, Emily Brontë, Marceline Desbordes-Valmore, Jane Austen, Virginia Woolf et de la George Sand des Maîtres sonneurs. Ces œillères typiques du vingtième siècle me viennent d’une histoire personnelle intéressante et d’un européocentrisme patriarcal archaïque et monothéïste, dont je me libère avec joie, un mot après l’autre.

Portrait de Eva Lee, auteure francophone d'origine malgache

Je suis née à Madagascar en 1974, j’habite et je (télé)travaille entre la Seine-Saint-Denis et l’Yonne.